François est un homme meurtri, mais attentionné. Il aime, et lui aussi souffre de ces amours qui le torturent. Il aime sa femme, Angélique, morte en couche. Il aime sa fille, Jeanne, qui veut quitter la troupe. Il aime son travail, mais son travail le tue et le déprime.
Il est très important dans la pièce, peut-être même autant que l'est Collin.

Comme une Partie de Poker


ou Les Aveux

Comme une Partie de Poker est une pièce en cours d'écriture.

Résumé :

Nous sommes en 1657, ou sommes-nous en 1969 ? Les frontières se brouillent.
La troupe d'un théâtre modeste se retrouve chez son directeur, Collin, pour jouer à une partie d'un Poker dont seuls eux connaissent les règles. Mais le jeu n'est-il pas qu'un prétexte ? Collin, blessé, prétend s'être battu. Pas de qui, pas de pourquoi. Dans cette partie de Poker, le directeur a peur, et le poète reste silencieux.
Un amour qui entraîne son possesseur dans une spirale de terreur, hanté par le souvenir de son humiliation.

retour en arrière

Concepts pour costumes

Cornélius doit avoir une esthétique plus années 60 et militaire que le reste de la troupe.

" Collin (qui s'est levé et qui fume face au public) — François ouvre une vieille blessure. Quand il pleure, il regarde sa fille. Il ouvre quelque chose de plus profond, de plus lointain. Quelque chose d'autre. Peut-être pense-t-il à sa femme.

Je sais à quelles choses je pense. Je pense à l'autre. Je pense à ma blessure – Mes blessures. Je pense à hier. Je pense que cette soirée ne me quittera pas. Tout comme la naissance de Jeanne n'a jamais quitté François.

Ses yeux sont restés sur les corps nus des deux femmes. Sur le corps nu de sa femme, sur le corps nu de sa fille. Il les revoit quand il lui parle. Quand il pleure, c'est pour elles que ses larmes se déversent. Lorsqu'il se blesse, c'est leur sang qu'il revoit couler. "

Extrait de l'Acte II

(Regardez cette page sur ordinateur pour découvrir quelques bonus !)

Collin Peritrope

François Eremos

Cornélius Bellatormutus

Louis

Jeanne Eremos

Carlo "Charles" Narcotizatto

Jean de Marne-Du-Château-De-Père-Toulousain-De-France-Du-Pays-De-Terre

Collin est le protagoniste de la pièce.
Il est le chef de la troupe, leur "patron". Il est sûr de lui, moqueur, et ne se laisse pas faire. Sa confiance en soi semble être à toute épreuve...

Cornélius est la plume et l'épée. Rimeur, bretteur, c'est le poète de la troupe, c'est donc lui qui écrit la plus grande partie des textes joués. Cet ancien militaire silencieux se met toujours en retrait.

Les Personnages

Les Personnages

Les Figures

Les Extraits

Les Figures

Les Extraits

L'Autre

Un homme

Substance

Angélique

Cet homme est celui qui a agressé Collin. Il hante ses pensées, lui fait peur sans même être là.

Substance est l'amie de Charles. Elle le suit, l'influence, et le mène à la baguette. Elle fera de lui ce qu'elle veut.

Angélique est... était la femme de François. Morte en couche pendant la naissance de Jeanne, elle reste à jamais gravée dans l'esprit de celui qu'elle laissa veuf.

L'Autre est l'amant de Collin. Il trahit ce dernier en le laissant à la merci d'Un homme.

" Collin (coupe Charles alors qu’il allait répondre) — S’il vous plaît, mes amis, c’est important. J’y tiens. Vous savez, je tiens énormément à cette troupe. À vous. Et récemment, j’ai dû… J’ai subi… J’ai…
Jean (qui revient avec un bicorne)— Faîtes bien attention, je suis Napoléon !
Collin — Qu’est-ce que…?
François — Je vais me défenestrer.
Collin — Pas quand même…
François (sur les nerfs) — On me tente, là. On. Me. Tente.
Jeanne (blasée) — Papa…
François — Pardon mais, Jean, qu’est-ce que vous faites…?
Collin (complément dépité) — Oui, Jean… Je vous en supplie, que faites-vous…
Jean — Je voulais montrer ceci, de ma création !
Charles — Le chapeau ? C'est charmant.
Louis — C'est un bicorne ?
François — Mais oui, c'est un bicorne… Merde…
Collin — Morbleu, que vais-je faire…
Cornélius — …
Cornélius est tout autant dépité que Collin, si ce n'est plus encore.
Jean — Allons, ne l'aimez-vous pas ? Cela me blesse.
François — Non mais… si. On adore. Très beau. Très… Euh… Impérial ? "

Extrait de l'Acte II